65 % des élèves actuellement en primaire exerceront un métier qui n’existe pas encore. Et 90 % des capitaux injectés dans les edtech, sur un total de 9 milliards d’euros, le sont aux Etats-Unis et en Chine. Ces deux chiffres à eux seuls justifient que l’écosystème français s’empare enfin de la question du financement des start-up qui peuvent révolutionner, sinon améliorer la formation initiale ou professionnelleUn secteur porté par la formation professionnelle
Un duo exclusivement féminin, une rareté notable dans le monde du capital-risque. Elles s’appuieront sur le réseau de leurs financeurs pour accélérer la croissance des pépites, qui comprend par exemple Hachette Livre, la famille Leclercq (Decathlon), bpifrance, Econocom, Bayard ou Xavier Niel, et pourront injecter des tickets allant de 150.000 à 5 millions d’euros si nécessaire.
250 milliards de dollars en 2020
Le fonds veut accompagner entre quatre et cinq start-up chaque année, avec environ un tiers d’entre elles en provenance d’autres pays européens. Elles peuvent avoir développé une #technologie, une plate-forme de mise en relation, voire créé une école. « Les sujets sont nombreux, évoque la fondatrice d’Educapital. Prenez l’exemple du décrochage du marché du travail, qui concerne 110.000 personnes chaque année en France. Cela coûte 230.000 euros pour s’occuper de chacune d’entre elles, et il y a de multiples moyens de leur permettre de retrouver un emploi. » Une piste que ne manqueront pas de suivre les entrepreneurs appâtés par le marché de l’edtech, qui représenterait déjà 180 milliards de dollars cette année et devrait croître jusqu’à 250 milliards en 2020.
Ce nouveau fonds de capital-risque est dédié à la question de #l’éducation et de la #formation professionnelle. Il accompagnera entre quatre et cinq pépites européennes par an.