DU CD-ROM À LA PLATE-FORME NUMÉRIQUE
En 2004, Pascal Bringer n’est encore que professeur de biologie en lycée lorsqu’il imagine Maskott. Il cherche alors à faire évoluer ses cours et crée des CD-ROM éducatifs, qu’il met à disposition de ses élèves et de ses collègues. La greffe prend. Au fil des années, il élargit le spectre à d’autres matières que la biologie et balaye tous les programmes du collège et du lycée.
Mais un événement va changer la donne. En 2013, plusieurs écoles du Puy-en-Velay sont équipées de tablettes tactiles. “Nous avons très vite observé qu’aucun contenu pédagogique, qu’aucune interface n’avaient été conçus pour s’adapter à ce nouveau matériel, se souvient Pascal Bringer. L’arrivée du tactile dans les classes a soulevé la question des usages.”
VERS L’ADAPTIVE LEARNING
Non contente d’avoir poussé les portes des collèges, l’entreprise s’attaque désormais à un nouveau marché, celui de l’enseignement supérieur. Elle a lancé à l’automne 2016 une nouvelle version de Tactiléo, baptisée Tactiléo pro. De nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées à la plate-forme d’apprentissage originelle. Les enseignants peuvent créer du contenu, le diffuser en amphi sans avoir besoin d’une connexion Internet et aussi proposer des sondages et des exercices en ligne. Les étudiants, quant à eux, peuvent interagir sans avoir aucune application à installer sur leur smartphone.
Éditrice de logiciels et de contenus grâce à sa plate-forme #numérique d’#apprentissage Tactiléo, Maskott est, depuis la rentrée 2016, présente dans 7.000 collèges de France. Créée en 2004 sous l’ère des CD-ROM éducatifs, la start-up auvergnate s’attaque désormais au marché de l’enseignement supérieur. Suite de notre série “Les EdTech françaises”.
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