Un article du “New York Times” paru le 2 septembre 2017 a suscité de violentes réactions dans le monde enseignant. Il évoque les relations ambiguës entre les professeurs et les entreprises des technologies de l’information qui mettent leurs produits à leur disposition Un article du “New York Times” paru le 2 septembre 2017 a suscité de violentes réactions dans le monde enseignant. Il évoque les relations ambiguës entre les professeurs et les entreprises des technologies de l’information qui mettent leurs produits à leur disposition

Des start-up spécialisées dans #l’éducation les recrutent comme ambassadeurs de leur marque. Certains sont envoyés aux frais de l’entreprise à des conférences d’enseignants au cours desquelles ils peuvent vanter les mérites de leurs sponsors et de leurs produits devant des milliers d’éducateurs. Les géants des technologies ont mis au point des projets qui leur sont destinés, comme les programmes Innovateur certifié de Google for Education, Apple Distinguished Educators et Microsoft Innovative Educator Expert : chaque année, quelques enseignants sont sélectionnés pour aider au développement de nouveaux outils éducatifs, une démarche présentée comme une opportunité de #formation pour eux et non comme une opération marketing destinée à vendre de nouveaux produits.

Par ailleurs, peut-on reprocher aux professeurs de procurer de cette manière à leurs classes des outils technologiques que les fonds publics ne permettraient pas d’acquérir ?D’autant qu’ils doivent souvent payer de leur poche certaines fournitures scolaires : comme le rappelle le site Nibletz, ces dépenses représenteraient 600 dollars par an et par enseignant.

 

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