Les « edtech » françaises, les start up de l’#éducation, ont besoin d’être financées. C’est la mission que s’est donnée le fonds Educapital qu’a créé en 2017 Marie-Christine Levet.
Marie-Christine Levet : La dimension digitale va aujourd’hui de 3 à 99 ans, du jouet connecté à la #formation tout au long de la vie (FTLV) et formation professionnelle. C’est d’ailleurs dans ce dernier segment que la digitalisation avance le plus vite dans des entreprises « apprenantes » qui veulent fidéliser et attirer pour garder les meilleurs. Elle va beaucoup moins vite dans l’enseignement primaire ou secondaire où l’accès au marché est plus compliqué , à la différence de l’enseignement supérieur , pour lequel rentrer dans l’ère de la digitalisation est une question de survie . Ce n’est pas par hasard si notre premier investissement s’est fait dans l’enseignement supérieur avec l’application Appschoqui relie les étudiants à leur école sur leur mobile. Le #digital apporte la mobilité, le collaboratif. L’intelligence Artificielle avec l’ « adaptative lerning « permet une personnalisation des parcours d’#apprentissage .
O.R : Quels sont les montants d’investissement dans les « EdTech » dans le monde ?
M-C. L. : 90% des investissements dans le monde viennent aujourd’hui des États-Unis et de Chine. On estime qu’on y a investi 3,5 milliards d’euros par an ces trois dernières années sur un marché de l’édtech de 180 milliards d’euros. C’est à la fois peu et beaucoup en progression avec des besoins considérables en Chine – 250 millions de personnes à former – et aux États-Unis le besoin de produire un enseignement moins couteux.