“Auto-profilers”

Organismes, collectivités et entreprises agiront plus sur l’acquisition de blocs de compétences. Mais toujours moins que les individus eux-mêmes.

Siège social d’Aura, île flottante 35 au large de Marseille, juillet 2050 :

« Je les contemple sur mon écran, via une mini caméra connectée. Tous se regardent en chien de faïence dans la salle d’attente. Certains portent des combinaisons rafraîchissantes élégantes, d’autres s’en tiennent aux costumes et tailleurs classiques. Quelques-uns tuent le temps en consultant leurs communications sur smart watch, d’autres conservent les yeux mi-clos ; d’autres encore, entourés de coaches-hologrammes continuent de se former quelques minutes avant leur entretien d’embauche. Toutes les 30 minutes, un robot accompagnateur conduit l’un d’entre eux auprès de trois robots testeurs, de QI, de QE et de compétences professionnelles.

Damien Brochier, chef du département Travail Emploi Professionnalisation au Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) :

Qu’est ce qui est en train de changer dans la #formation ?

Nous venons de terminer avec France Stratégie le document nommé « Vision prospective des emplois et des compétences dans la filière #numérique » (1). La multitude de personnes auditionnées nous confirme que les frontières entre formation initiale, continue, pour l’insertion… se brouillent toujours plus. On parle de formation tout au long de la vie. Les gens entrant sur le marché du travail n’auront pas forcément le diplôme complet, mais seulement quelques briques.

Internet, MOOCs et start-up vont-ils changer la donne ?

Certes l’accès à des ressources illimitées et internationales via la Toile devient réalité, mais les gens ont besoin de proximité, d’échanges physiques, d’accompagnement de l’enseignant. Tout ne va pas se dissoudre dans des interfaces numérisées.

Repéré depuis EcoRéseau Business | La formation en 2050

Partagez cet article