La pluridisciplinarité des cours rejoint la diversité des profils : les quarante étudiants viennent des sciences de l’#éducation, de l’ingénierie, de la biologie, voire de la médecine. Dispensé en anglais, le master compte un tiers de Français et regroupe douze nationalités. Certains sont en #formation initiale, d’autres en reconversion professionnelle. « Nous accueillons tous ceux qui ne rentrent pas dans les cases », sourit Léa Douhard, coresponsable du master. Leur point commun ? « Vouloir s’investir dans l’éducation, qu’il s’agisse de monter une start-up, de devenir ingénieur pédagogique ou de découvrir d’autres manières d’enseigner. »« Serious games » et fablabs
En première année de master, après avoir obtenu une double licence de droit et sciences politiques, Soizic Pénicaud, 22 ans, n’a pas encore de projet professionnel défini, elle qui s’intéresse aussi bien aux problématiques liées à l’éducation et à l’innovation sociale qu’à l’informatique.
Au début de l’année, l’équipe du master organise en effet une learning expedition à Paris au cours de laquelle les étudiants visitent des start-up, des laboratoires de recherche d’entreprises et des lieux alternatifs comme Les Grands Voisins. Objectif : « Faire comprendre aux étudiants le contexte socio-économique global dans lequel ils s’inscrivent », explique Léa Douhard. Les cours théoriques, les projets, puis les stages doivent ensuite permettre à chacun de mûrir son propre projet pour contribuer à « transformer l’éducation ».