Digitaliser les formations : plus facile à dire qu’à faire
La formation en ligne a longtemps été considérée comme une option. On la considérait comme un choix supplémentaire offert aux apprenants, ou une stratégie pour augmenter le nombre d’inscrits. Aujourd’hui, c’est une obligation « sociétale »… et économique. Si l’on veut former plus de monde, plus souvent, à coût constant ou inférieur, il faut digitaliser.
« Les nouvelles manières de former et d’apprendre à l’heure du #digital », « Concevoir un dispositif Blended Learning », « Scénariser un module de formation… »… L’offre s’adapte à tous les niveaux de familiarité avec le digital. Mais nos formations se caractérisent surtout par l’articulation rigoureuse de la démarche pédagogique et des choix technologiques. Ceci, afin de construire des formations équilibrées et de qualité.
Le temps et le moment
Mais comment faire ? Si l’on introduit les outils trop tôt dans la formation, les stagiaires-formateurs s’émerveillent devant leur nouveau jouet. Dans ce cas, ils risquent de faire l’économie de leurs bonnes pratiques en ingénierie de la formation. Si l’on introduit les outils plus tard dans la formation, les stagiaires risquent de ne pas pouvoir se projeter dans leurs scénarisations.
Dépasser le stade de l’expérimentation
Les formateurs ont donc besoin d’un temps, incompressible, de familiarisation avec les outils. Et leurs apprenants aussi ! L’utilisation longue et régulière des outils digitaux en classe constitue la condition incontournable de leur adoption. Si l’on ne dépasse pas le stade de l’expérience, c’est l’échec assuré. Car notre capacité d’attention n’est pas extensible à l’infini. Comme le dit si bien André Tricot, si la maîtrise de l’#outil requiert toute notre attention, il n’y aura plus rien pour l’#apprentissage !
L’heure de la digitalisation a sonné dans votre établissement ? N’hésitez plus, inscrivez-vous au #SPOC « Passer de la présence à la distance » (fiche descriptive – formulaire d’inscription) ou choisissez votre module blended !