Bien des univers de science-fiction prédisent des futurs où nous serons partagés entre monde réel et virtuel. Généralement, cette situation est plus dystopique qu’utopique, menant à bien des problèmes pour discerner le vrai du faux, comme une échappatoire à une vie difficile, etc. Une façon pour les auteurs de prévenir tous ceux qui se lanceraient dans cette voie sans la réfléchir.

Le “Moi idéalisé”

La question de ces avatars actuels et à venir fascine déjà des chercheurs en anthropologie. En effet, cette technologie permet d’échapper à la “pesanteur de son corps” pour se projeter dans une disparition de soi. Certains parlent plutôt de “moi idéalisé”, c’est-à-dire que les usagers créent leur extension d’eux-mêmes en tentant d’être le plus intéressant possible. Les spécialistes ont remarqué d’ailleurs que les extravertis avaient tendance à choisir une version encore plus colorée pour leur personnage alors que les introvertis essaient de se fondre dans la masse.

Ma classe d’avatars

Concrètement, que signifie la possibilité d’avatars dans l’éducation? Déjà, tout dépend de quel type d’usages est désiré par la réalité virtuelle. Des établissements s’en sont servis pour promouvoir leur campus auprès de potentiels étudiants, une méthode encore plus appréciable dans un temps de pandémie empêchant des visites nombreuses sur place. Des événements virtuels comme des classes de maîtres ou des entretiens pour des stages ont pu être réalisés grâce aux métavers.

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Repéré depuis https://cursus.edu/fr/27777/demain-des-avatars-de-profs-et-detudiants

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