Comment s’assurer de l’acquisition des savoirs lors de la formation professionnelle ? Les neurosciences ont mis en avant le fait que le savoir s’acquiert avant tout par l’expérimentation (70%) et l’échange avec les autres (20%) : l’heure n’est plus à l’apprentissage formel (10%), mais aux outils innovants favorisant la participation sous toutes ses formes.
La courbe de l’apprentissage (ou courbe de l’oubli) montre que la mémorisation est liée à la répétition : or le plus souvent les formations proposées aux salariés sont de courte durée (moyenne: 3 jours) et ne sont pas toujours suivies de mise en pratique…et le contenu de la formation est oublié. Pour que la formation ait un vrai impact sur les salariés, nous devons envisager d’autres méthodes pédagogiques : correction par les pairs, création d’une communauté post formation, séquençage de la formation dans le temps (jours non consécutifs de formation)…
De plus en plus d’outils sont disponibles pour répondre à chaque style d’apprentissage (présentiel, e-learning, communauté d’apprenants…). Parmi les innovations issues de l’e-learning, citons les serious game et le MOOC (massive open online course). Dans ce domaine, la tendance est à la réduction des formats, qui passent d’une heure à 10-15mn. Autre innovation, les classes virtuelles, qui permettent au salarié d’avoir une vraie interaction avec le formateur sans avoir à se déplacer. Enfin, le mobile learning est promis à un bel avenir : anytime, anywhere, any device.
La formation doit s’inscrire dans la durée et jouer sur toute une palette d’usage. Il faut dépasser les modes du moment pour penser la formation globalement tout au long de la vie.
Repéré depuis Comment réinventer l’ingénierie de formation ? | D2SI Blog