
Publié dans : Cognition et Communication
Apprentissage adaptatif
Une des plus avancées en la matière est Lalilo, une application Web qui permet aux 7000 instituteurs et 40.000 élèves inscrits de personnaliser leur #apprentissage de la lecture. Cet assistant pédagogique s’adapte au rythme de l’enfant, grâce à l’apprentissage adaptatif («adaptative learning»). Car la personnalisation est le principal intérêt de l’intelligence artificielle dans le domaine de la #formation. De quoi permettre d’éviter le décrochage scolaire, tout en tirant vers le haut les plus performants. Pour développer son #outil, Lalilo a investi 1,6 million d’euros (une levée de fonds de 1,1 million d’euros plus 500.000 euros délivrés dans le cadre du programme investissements d’avenir).
Sciences cognitives
Son concurrent Didask a une approche sensiblement différente. La start-up, fondée en 2015, propose aux établissements (université Paris-Dauphine, Essec, l’École d’économie de Paris, Grenoble École de management…) sa propre plateforme, avec un parti pris pédagogique très fort: se baser avant tout sur les sciences cognitives, dans la droite ligne des travaux de Stanislas Dehaene, qui vient d’être nommé président du Conseil scientifique de l’#Éducation nationale. Le rapport à l’erreur de chaque élève est évalué grâce à l’intelligence artificielle. Les mécanismes d’apprentissage lui sont expliqués, des études ayant montré que la métacognition stimule les processus d’acquisition. L’élève sera aussi par exemple invité à laisser reposer une leçon avant d’y revenir pour plus d’efficacité. Mais si le cofondateur et président de Didask, Son Thierry Ly, est favorable à la personnalisation des cours selon le niveau et le rythme de chacun, il est réservé sur la personnalisation des contenus.


