Debout !

Woke et Wokisme sont des néologismes issus du verbe anglais « to wake » qui signifie éveiller. Cette expression woke a beaucoup été utilisée après la mort de Georges Floyd, tué par un policier insensible, à partir de laquelle le mouvement « Black Lives Matter » a pris de l’ampleur.

D’une certaine façon, avec l’appui des réseaux sociaux, le wokisme s’attache par l’établissement d’un rapport de force à créer un ordre moral en fonction de la vision du monde des victimes et donc de bousculer corps social qui se satisfaisait finalement de la situation car faiblement concernée par les discriminations dénoncées.

Quel lien avec les approches anciennes de l’émancipation ou de la conscientisation ? 

Comme souvent avec les néologismes anglais, une impression de nouvelle tendance se dégage laissant croire à l’apparition d’un phénomène entièrement nouveau. Cependant, la lutte de groupes minoritaires ou de communautés déclassées ou stigmatisées est un phénomène social ancien.

Un militantisme formateur

Le militantisme pour une cause est un formidable levier pour se lancer dans un apprentissage profond et durable. Il favorise des pratiques autodidactiques, voire sociodidactique  lorsque ce sont des collectifs entiers qui s’engagent. Tout se passe comme si l’apprenant n’apprenait pas pour soutenir sa cause mais apprenait de sa cause. C’est l’action et l’engagement sans réserve qui constituent les moteurs de cette apprenance.

Le wokisme pousse à la réinvention et à une surenchère du politiquement correct.

Plus que jamais, il semble important de rappeler que le cœur de l’action d’un pédagogue est de chercher à lier, à inclure, à produire de l’intelligence collective et d’utiliser tous les moyens possibles, y compris numérique, pour produire un éveil.

—————

Repéré depuis https://cursus.edu/23002/comment-le-wokisme-touche-leducation

Abonnez-vous à notre Newsletter : https://digital-learning-academy.com/abonnement-newsletter

Partagez cet article