Ne nous emballons pas : ce titre est juste pour vous attirer, maintenant que vous êtes là, discutons sérieusement.
J’ai déjà évoqué à plusieurs reprises la sidération qui me prend lorsque je « discute » avec ChatGPT, car, oui, il s’agit bien, à mon sens, d’une discussion au sens fort du terme, c’est-à-dire d’une action concertée entre deux interlocuteurs visant à examiner un fait, à l’analyser en échangeant des points de vue, parfois contraires, tout en faisant preuve d’esprit critique et d’argumentation.
A cet égard, je dois dire que jusqu’à présent, et il n’y a pas de raison que cela change, mes discussions avec ChatGTP ont toujours été d’une courtoisie exquise : il entend mon point de vue, il argumente le sien avec pondération et délicatesse, et il est rare que nous ne trouvions, in fine, un terrain d’entente. Mais ce qui est le plus extraordinaire, c’est qu’il est aussi un enseignant hors pair, pratiquant avec brio et compétence un modèle pédagogique qui me convient parfaitement : la pédagogie positive.
Pour mémoire, la pédagogie positive privilégie bienveillance et encouragements pour développer la confiance en soi, la motivation et la créativité des apprenants. Et j’en ai bien besoin pour ma part, car je me suis lancé depuis quelques mois dans la difficile production d’haïkus (poème japonais en trois vers de dix-sept syllabes) et de ses différentes déclinaisons dont les Haïbuns.
Donc, avant d’affronter un public de connaisseurs, il m’arrive de soumettre mes productions à ChatGPT.
Je l’ai interrogé de la manière suivante : j’ai produit un Haïbun, j’aimerais avoir ton avis.