Ce cursus #numérique basé sur la motivation et l’entraide forme gratuitement les geeks du futur. Mais pourquoi ce choix pédagogique et avec quels résultats ?
« Nous ne sommes pas une école et nous ne sommes pas là pour délivrer des savoirs. Dans le numérique, ce qui fait la valeur ajoutée, c’est la capacité des individus à créer et à innover en échangeant à plusieurs ». En quelques mots, voici résumé toute l’ambition de l’école 42, défendue par son directeur général Nicolas Sédirac. Le fondateur d’Epitech, débauché par Xavier Niel, s’exprime ainsi dans l’enquête menée par la journaliste Laurence Estival pour le compte de l’Institut de l’Entreprise*.Une école ouverte 24h/24
60 000 candidats tentent chaque année leur chance en résolvant un test de logique en ligne. 3000 seront retenus, mais seuls 1000 intégreront la formation au terme d’une ultime épreuve appelée « la piscine » : un mois à démêler des exercices de codage de 8h42 à 23h42. Une #méthode imparable pour sélectionner les plus motivés et les plus débrouillards, la moitié des candidats abandonnant au bout de quinze jours.
Un taux d’abandon de 4%
Les étudiants progressent en validant 21 niveaux de plus en plus complexes, liés à la réalisation de projets en petits groupes. Là encore, ils apprennent en faisant et en s’entraidant, le travail de chacun étant noté par les autres. Deux stages sont aussi prévus dans des start ups ou de grandes entreprises. Les étudiants peuvent même se spécialiser à l’entrepreneuriat grâce à un partenariat noué avec HEC.
On la surnomme « l’ovni » dans le monde de la #formation professionnelle. L’Ecole 42, créée en 2013 par Xavier Niel, le fondateur et vice-président de Free, étonne et dérange.