On retrouve dans le monde de la formation et de l’apprentissage les mêmes tensions que sur le marché du travail, avec des sections qui attirent, d’autres non, et de nouveaux modèles qui s’installent.
La crise n’a fait qu’accentuer les tensions que certains secteurs de l’artisanat connaissent en matière de recrutement. Cette inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché du travail est également ressentie au niveau de la formation.
« Attirer les jeunes »
« Nous observons par ailleurs une hausse des inscriptions en maintenance des véhicules, sans doute en lien avec la conjoncture, et une petite baisse des inscrits en électricité alors qu’en face les offres des entreprises sont en hausse. Mais nous n’avons pas non plus en électricité un plateau technique des plus performants… » Sa rénovation suivra celle des pôles farine et viande. Comme sur le marché du travail, « il faut se donner les moyens d’attirer les jeunes », poursuit la présidente de la CMA, en citant la salle immersive de la section coiffure, le pistolet virtuel utilisé en carrosserie mais aussi « les concours », essentiels pour valoriser des filières. En témoigne l’exemple d’Emeric Labat (Le 7 n° 555), qui représentera la France en octobre prochain à Shanghai lors des Worldskills d’art floral.
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Repéré depuis https://www.le7.info/article/19640-artisanat-la-formation-reflet-du-marche
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