Prise de conscience collective
Depuis plus de 10 ans, les utilisations de la VR bénéficient d’investissements conséquents au sein du groupe. La création de l’Alstom Virtual Reality Center, au siège de Saint-Ouen, a constitué une étape importante. « Jusqu’à 2019 environ, ces usages étaient toutefois maîtrisés par quelques experts, retrace Franck Gaillard. Puis la pandémie de Covid-19 a provoqué une immense prise de conscience collective de l’intérêt de ces technologies immersives, au moment où il n’était plus possible de se déplacer ». S’il existe un domaine dans lequel la VR a soudain revêtu un intérêt incontestable, c’est bien celui de la formation.
« La réalité virtuelle est révolutionnaire »
De cette dynamique est née une plateforme de formation en réalité virtuelle, accessible à tous les salariés depuis leurs smartphones, tablettes, PC ou casques de VR. On y trouve déjà plus de 150 expériences de formation au catalogue. La barre des 50 000 sessions d’apprentissage sera bientôt franchie, pour plus de 16 000 utilisateurs uniques. Dans la formation et l’apprentissage, l’utilité de la VR n’est plus à prouver quand il s’agit, par exemple, de former des opérateurs à la sécurité dans un environnement ferroviaire. « Son effet sur la mémorisation est impressionnant. Expérimenter le danger des voies en réalité virtuelle change tout, estime Franck Gaillard. Une fois que les opérateurs l’ont ressenti à travers leur casque, ils adoptent plus vite les bons comportements. A ce titre, la réalité virtuelle est révolutionnaire. » On la retrouve désormais dans des formations en production, mais aussi en gestion de projets, avec des formations à la négociation, ou sur des thématiques liées à l’inclusion, comme la lutte contre le sexisme ou la sensibilisation au handicap. Au rayon du bien-être au travail, les salariés d’Alstom peuvent même profiter de séances de relaxation en immersion.