De la même façon que Netflix propose des séries qui font fureur dans le domaine de la fiction, nous allons proposer, dans la logique de notre antenne, des séries qui feront fureur dans le domaine des savoirs et de la connaissance.
Diriez-vous qu’il s’agit d’une rentrée placée sous le signe du changement dans la continuité ?
Disons que c’est le changement dans la légitimité du travail précédent. Nous avons gagné par un resserrement, une précision sur l’identité de la chaîne qui est de plus en plus repérée. On voit bien qu’en continuant à être très en phase avec l’époque et ce qu’elle crée de ruptures, de sens, de confiance, France Culture apparaît comme un refuge.
Comment cette singularité va-t-elle se manifester au sein du nouveau site que vous lancez en janvier ?
Nous partons de loin car, jusqu’ici, nous n’avions pas de moteur de recherche et nous ne fonctionnions pas sur les mobiles. Ce sera chose faite à partir du 29 janvier, date de lancement du site que Florent Latrive, venu de Libération,est chargé de développer.
Depuis juillet, à la suite du limogeage d’Olivier Poivre d’Arvor, Sandrine Treiner dirige France Culture. Après avoir redressé les audiences, affectées au printemps par la grève de Radio France, et connu à l’automne un record d’audience historique avec 2,4 %, la nouvelle directrice de la station s’est attelée à la refonte du site Internet, dont la nouvelle mouture sera visible fin janvier 2016.