Trouver un modèle économique aux MOOC est devenu ma nouvelle marotte. Je me lance dans les SPOC pour la première fois. Commençons par un petit rappel terminologique. Les lettres de l’acronyme S.P.O.C correspondent aux initiales de Small Private Online Course. Il s’agit, en d’autres termes, d’une formation à distance payante, limité à un nombre réduit d’apprenants. Un SPOC est privé, il est destiné à un public ciblé. Ce type d’approche a très bien marché avec mes collègues MOOCeurs de la première heure, et je me suis dit, pourquoi pas moi ?

Tous ces SPOC sont adossés à des MOOC qui en font la promotion (si vous allez sur FUN, vous verrez les premiers pointer le bout de leur nez). La transposition d’un MOOC en SPOC est facile, car il n’y a que peu de nouveaux contenus à créer (c’est l’interaction avec les apprenants qui prend du temps, mais cet investissement n’a de raison d’être que si la formation a du succès), et elle ouvre la voie à de possibles sources de revenus. Certes, il faut investir considérablement dans la conception et l’encadrement d’activités pédagogiques, mais le jeu en vaut la chandelle. Via sa filiale FUN Corporate, FUN a généré d’importants revenus via ce type de projet au cours de l’année 2020. Nous pensons qu’il est pertinent de tester l’intérêt de lancer plusieurs sessions SPOC à partir des MOOC produits, afin d’expérimenter l’efficacité du modèle sur des sujets porteurs. Ceci est d’autant plus vrai qu’après l’enregistrement au registre spécifique, l’inscription à ces SPOC peut être payée via le CPF, ce qui ouvrirait vraisemblablement la voie à un retour sur investissement supérieur à terme.

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Repéré depuis http://blog.educpros.fr/matthieu-cisel/2021/09/27/adosser-des-spoc-a-des-mooc-un-classique-que-je-tente-enfin/

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