Cette semaine, nous allons encore parler d’IA tant les performances s’accĂ©lèrent, et que le consĂ©quences risques d’ĂŞtre fortes.

âžś gĂ©nĂ©rer des scĂ©narios pĂ©dagogiques ? c’est fait.
âžś concevoir des activitĂ©s pĂ©dagogiques ? c’est fait.
âžś rĂ©diger des supports ? c’est fait.
âžś cloner des experts en avatars hyper-rĂ©alistes ? c’est fait.

De quoi proposer des formateurs virtuels ?

Oui, nous allons encore parler d’IA…
Parce qu’il y a d’un cĂ´tĂ© la fascination par leurs capacitĂ©s, et de l’autre la dĂ©ception par leurs dĂ©fauts.

Cette ambivalence est due Ă  2 facteurs :

▪️ les démonstrations faites par les éditeurs sont souvent en avance de ce qui est réellement disponible
▪️l’apparente facilitĂ© est un leurre, car tirer le meilleur des IAs nĂ©cessite encore d’y consacrer beaucoup plus de temps qu’un simple test rapide.

Cependant, revenons juste quelques mois en arrière :

▪️ChatGPT n’Ă©tait qu’un Perroquet et ne savais pas raisonner, la version “o1” sait maintenant le faire
▪️les voix de synthèses des avatars virtuels n’Ă©taient pas supportables plus de 15 secondes, aujourd’hui il est très difficile de les distinguer d’une voix humaine
▪️Les IAs gĂ©nĂ©ratives n’avaient pas d’approches pĂ©dagogiques, aujourd’hui les “bons” prompts existent et fonctionnent.
▪️…

Est-il alors envisageable aujourd’hui, en combinant toutes les fonctionnalitĂ©s des IAs, d’imaginer constituer un formateur virtuel ?
Non, car la latence (le temps de rĂ©ponse des outils) n’est pas adaptĂ©e Ă  une utilisation fluide. Attendre entre 5 et 15 secondes pour obtenir une rĂ©ponse n’est pas du tout acceptable.

Sauf que… dans une rĂ©cente dĂ©monstration d’OpenAI, nous avons pu voir cela :

On y est presque !

Sauf que pour arriver à cette performance, (vitesse et justesse) la consommation énergétique est ENORME et pas raisonnable.

Aie… va-t-on savoir y résister ?

 

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