Le #storytelling, c’est l’art de raconter des histoires. Mais pas n’importe quelles histoires : des histoires efficaces qui véhiculent des idées fortes, des histoires attachantes, parfois touchantes, qui provoquent l’intérêt du public et son adhésion.
Le storytelling est très utilisé en communication, en marketing, voire même en politique. Par exemple : une marque d’eau gazeuse nous raconte la légende de son origine, une assurance nous montre les grandes étapes de la vie d’un homme, du petit garçon au grand-père, certains hommes politiques font passer leurs idées en nous racontant d’abord l’histoire de citoyens normaux confrontés aux aléas de la crise… Les exemples ne manquent pas et font même dire à certains que le storytelling s’apparente à de la propagande, voire à du formatage. C’est notamment la thèse développée par Christian Salmon dans son essai Storytelling – La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits paru en 2007.
Ces quelques règles sont les suivantes :
– Il faut s’adapter à son auditoire et garder à l’esprit que ce qui l’intéresse ou l’amuse n’est pas forcément ce qui intéresse ou amuse l’orateur. Ce dernier doit donc toujours se mettre à la place de son public et s’imaginer que ce dernier a payé sa place pour venir l’écouter.
→ Pour l’orateur, cela implique de bien définir le message clé qu’il souhaite faire passer en se posant des questions comme : « Où je veux aller et où je veux amener mon auditoire ? ».
– Il faut structurer son histoire pour maintenir l’attention de l’auditoire.
→ Pour l’orateur, cela implique de respecter un certain nombre de règles narratives.
Ces règles, nous les avons tous apprises au collège mais nous les avons depuis oubliées… Pour rappel, une histoire comprend :
- une situation initiale, c’est-à-dire un contexte,
- un élément perturbateur qui vient déséquilibrer la situation initiale (c’est notamment cet élément qui « accroche » le public et qui lui donne envie d’en savoir plus),
- des éléments de résolution qui viennent résoudre l’élément perturbateur,
- une situation finale : c’est là où on veut finalement amener son public.