Importer des méthodes innovantes dans les Opca
De retour à la tête d’Opcalia depuis plusieurs mois après un passage au sein du Réseau Compétences et Développement
[1], Yves Hinnekint compte bien s’appuyer sur sa dernière expérience pour importer des méthodes innovantes dans l’organisme interprofessionnel. « Pourquoi ne pas intégrer des technologies comme la signature sur tablette ou le badge à l’entrée dans la formation ? ». Toutefois, le directeur met en garde. « Il ne s’agit pas d’inventer la suite numérique en pensant à la manière de l’ancienne génération. Mettons-nous à la place de ceux pour qui tout cela est inné afin de nous adapter à l’intuitivité de la nouvelle génération face aux nouvelles technologies. ».Dématérialiser pour répondre aux besoins des branches
L’innovation technique et la dématérialisation se révèlent stratégiques dans le dialogue entre l’#Opca et les branches. En effet, celles-ci se tournent vers leur Opca pour qu’il leur propose des solutions en matière d’outillage. Cela pour construire leur politique et mener à bien leur stratégie sur les territoires.« Plusieurs branches présentes dans diverses régions ont émis la volonté de se doter de contributions volontaires pour travailler sur des thématiques spécifiques. Leur demande étant de bénéficier d’un outil #numérique pour gérer cette politique. Nous devons être capables de faire face à cette demande et d’intégrer par l’innovation numérique plus de souplesse dans les politiques de branche. ». Autre exemple avec le secteur du caoutchouc qui souhaiterait aller plus loin dans le numérique. « Comment construire des actions en ligne, organiser et structurer des cursus pertinents et réussis, assurer un suivi, avec en toile de fond une volonté globale d’innover ? ».
Innovation. C’est à croire, en balayant du regard le monde de la formation, que les acteurs n’ont que ce mot à la bouche. « Aujourd’hui, l’innovation est présentée comme un argument incontournable pour appâter le client. Et le domaine de la #formation professionnelle n’y coupe pas » détaille Frédéric Ducasse, consultant en digital learning à l’Université René Descartes, lors d’une matinée organisée par l’Association française de réflexion et d’échange sur la formation (#Afref) ce jeudi 26 mai.