Un chiffre d’affaires record pour la filière EdTech !

Malgré un contexte macroéconomique incertain et une baisse des levées de fonds, la filière EdTech française reste dynamique. Selon une étude portée par la Banque des territoires et réalisée par EY-Parthenon en partenariat avec EdTech France et l’Afinef, elle a généré 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2023 et emploie désormais 15 000 personnes.

L’EdTech montre un nouveau visage. Un des premiers éléments qui ressort de l’étude menée par EY auprès de 540 EdTech est que près des deux tiers d’entre elles sont positionnées sur au moins deux segments d’activité. « C’est une tendance qui existait déjà y a deux ans mais qui est en accentuation. Les EdTech se déploient de plus en plus sur plusieurs segments », a expliqué Jérôme Fabry, partner chez EY-Parthenon, à l’occasion d’un webinaire de présentation de l’étude qui s’est tenu le 29 mai.

60 % des EdTech comptent moins de 10 employés

L’étude met également en lumière le rôle des femmes dans le développement de la filière : « 45 % des équipes fondatrices sont féminines ou paritaires. La filière est ainsi trois fois plus féminisée et paritaire que celle de la French Tech en général », a souligné Alice Bouteloup, en charge du pôle Éducation à la Banque des territoires. Par ailleurs, la plupart des entreprises se disent en croissance, 13 % se présentent comme étant en « phase de maturité », 17 % se déclarent être des scale-up en hyper-croissance, 11 % comme étant encore au stade de POF (preuve de concept). Du point de vue des effectifs, 45 % des EdTech totalisent moins de 5 employés et 60 % accueillent moins de 10 employés. « À l’autre extrémité, 6 % des EdTech comptent plus de 100 employés et 2 % dépassent les 500 employés », précise Jérôme Fabry

Les EdTech, un acteur de la R&D française

Les supports technologiques sur lesquels s’appuient les EdTech sont l’interface web (pour 59 % d’entre elles), suivies par les applications mobiles ou encore les plateformes LMS (pour près d’un tiers). 9 % des EdTech, positionnées surtout sur le scolaire, proposent quant à elles des solutions sans écran. L’intelligence artificielle est, pour sa part, la première technologie revendiquée par les EdTech (30 % d’entre elles s’appuient sur l’IA générative), suivie par le machine & deep learning et l’IA non générative (22 %).

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