Alors que 82% des bénéficiaires sont des employés et des ouvriers, la participation forfaitaire de 100 euros, mise en place depuis le 2 mai, est accueillie avec scepticisme par les professionnels du secteur.

Après de longs mois de tergiversations, la décision est tombée et la date a été officialisée : depuis le 2 mai, l’utilisation du compte personnel de formation (CPF) n’est plus gratuite. Un décret publié le mardi 30 avril prévoit en effet une « participation obligatoire au financement des formations éligibles » au CPF s’élevant à 100 euros, quelle que soit la formation choisie.

Une somme fixe, dont seront dispensés les demandeurs d’emploi, les salariés en reconversion mais aussi ceux dont la formation est abondée par l’employeur. Cette nouveauté devrait représenter quelque 200 millions d’euros d’économie pour l’État, selon les chiffres de Bercy, alors que le CPF a coûté pas moins de 2,6 milliards d’euros à la France en 2021. Un argument qui ne convainc pas les organismes de formation du bien-fondé de la mesure, eux qui subiront de plein fouet l’impact de cette nouveauté.

Un impact sur les formations courtes

« Nous anticipons surtout un impact sur les formations courtes, qui représentent plus de la montée en compétences

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