La recherche de Joanna Goode, professeure assistante au département des études en éducation de l’Université d’Orégon, « The Digital Identity Divide: How Technology Knowledge Impacts College Students» a porté sur les connaissances technologiques de 500 nouveaux étudiants inscrits à l’université et de quelle façon ces connaissances influençaient l’orientation et la réussite académique.

Ce qu’elle a trouvé est que les institutions d’enseignement supérieur perpétuent plutôt qu’atténuent les inégalités associées au fossé numérique. Dans les faits, un étudiant qui n’a pas de connaissances technologiques ne survivra même pas à sa première semaine dans la plupart des universités.

 Même si les universités offrent des services comme l’accès gratuit à Internet, des postes de travail et même des formations de rattrapage en #technologie, les étudiants ne savent souvent pas qu’ils peuvent en profiter, ou ne savent pas comment.  De toutes façons, l’emploi du temps est ordinairement tellement intense qu’il apparaît évident que leur manque de connaissance constitue un handicap qu’il est trop tard à rattraper.  D’où l’importance d’intervenir avant l’arrivée à l’université.Quand cette impression de compétence ou d’incompétence est installée, elle déterminera beaucoup les orientations de l’étudiant, certains s’orientant même vers des domaines en fonction de l’usage des technologies qui y est pratiqué et de leurs possibilités de réussite plutôt qu’en fonction de leur intérêt ou affinité. Par exemple, les sciences humaines ont habituellement une barrière technologique moins importante que les sciences ou les techniques.

L’#illetrisme #numérique est une réalité avec de nombreuses facettes. On peut savoir jouer en réseau mais n’avoir aucune compétences dans la recherche d’information ou l’organisation de travail collaboratif. Or, sur ces sujets, les étudiants sont fort dépourvus.

Repéré depuis S’occuper des compétences numériques avant l’université, si on veut réussir à l’université. | Thot Cursus

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