Notre monde fait face à des changements technologiques à un rythme de plus en plus rapide et la plasticité des emplois ne fait qu’augmenter. L’acquisition de savoir-faire, de savoir-être, de savoirs tout court est, plus que jamais, la meilleure arme du salarié dans son rapport de force social et économique. La #formation professionnelle est, sans aucun doute, une des clés du monde de demain.

Il y a peu de temps, The Economist faisait sa une sur le “life long learning”. Les auteurs y invoquaient une étude conduite par un économiste du MIT, Pascual Restrepo . Selon celle-ci, entre 2007 et 2015, le nombre d’emplois créés pour des fonctions routinières et peu qualifiées a décliné de 55 % comparativement aux autres types d’emplois.
Si nous ne faisons rien, c’est une double peine qui va continuer à frapper une partie de nos concitoyens. Les personnes sortant de l’enseignement scolaire avec un faible niveau de qualification sont celles qui ont le plus de mal à trouver un emploi, et ce sont justement les emplois qu’ils pourraient occuper ou qu’ils occupent qui sont le plus amenés à disparaître.
Les mécanismes de collecte, de prise en charge en sont complexes et opaques pour la plupart des gens. Les catalogues en sont trop figés. La prise en charge des nouveaux dispositifs digitaux, des #MOOC ou des #SPOC (dispositifs de formation totalement en ligne) restent réservés aux personnes qualifiées et peinent à s’intégrer à notre système conservateur. Tout cela doit changer. D’une manière ou d’une autre, la révolution de la formation aura lieu. La question est de savoir si nous allons avoir la sagesse de l’accélérer et d’en faire un #outil au coeur des politiques de l’emploi de demain ou non.
Les organismes de prise en charge des dépenses de formation n’ont pas vocation à être prescripteurs, à définir les actions prioritaires de formation. Comment peuvent-elles l’être ? Comment, dans des branches professionnelles hétérogènes, peut-on décider de ce qui conviendra aux salariés dans leur ensemble ?

Repéré depuis La révolution de la formation

Certains sont déjà sur ce chemin. À Singapour, selon The Economist, les salariés ont été appelés à lister, secteur par secteur, les principaux changements qu’ils s’attendent à voir arriver dans cinq années à venir. C’est sur cette base qu’une cartographie des compétences a pu être mise à disposition de tous pour anticiper l’avenir. Depuis janvier 2016, chaque citoyen de plus de 25 ans s’est vu offrir un crédit de 345 $ qu’il peut dépenser librement en formation.

Il est urgent pour nous d’entrer dans cette révolution.
En savoir plus :  https://thinkovery.com

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