La vidéo offre de nombreux usages pédagogiques en formation. Elle permet d’illustrer des concepts complexes par des démonstrations visuelles, ce qui facilite la compréhension. Elle constitue aussi un outil interactif pour l’apprentissage asynchrone, offrant aux apprenants la possibilité de revoir le contenu à leur rythme. Enfin, la vidéo peut montrer des situations concrètes de travail, rendant ainsi la formation plus dynamique et immersive. C’est ce dernier cas de figure que nous partage un enseignant du Cnam Nouvelle Aquitaine dans cet article.

Living lab : concrètement comment se déroule la séance ?
Samuel : Concrètement je leur montre une première fois la vidéo en leur expliquant que c’est une situation réelle, et en leur disant que je vais leur demander d’analyser cette situation. Ensuite on fait un second visionnage avec des arrêts sur image sur des séquences pour lesquelles ils peuvent avoir des questions. Ensuite je leur donne des consignes plus précises en leur demandant de visionner la vidéo sans moi, seul ou en binôme. L’expérience montre qu’ils peuvent aller jusqu’à 6 visionnages. Et je leur demande de me rendre un livrable à partir d’une grille que je leur fournis. Le travail est noté dans le cadre du contrôle continu.

Living lab : un point de vigilance ou un conseil ?
Samuel : L’analyse doit être guidée et faire l’objet d’un feed back : le principe est de permettre aux apprenants de sortir de la banalité ou du « bon sens » pour acquérir des compétences d’analyste du travail, ce que j’appelle des “loupes de professionnels”. Il y a un vrai travail d’accompagnement et leur laisser du temps pour qu’ils puissent décrire et proposer des hypothèses de transformation de la situation de travail.

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