Lors de la deuxième journée du nouveau salon tech de Loïc le Meur, Leaders, Maddyness animait une conférence sur la #réalité virtuelle. Timoni West designer en chef d’Unity Labs, et Helen Situ, éditrice chez Virtual Reality Pop, sont revenues sur ses réussites et ses écueils et ont dessiné quelques pistes pour son avenir.
Devant le danger de favoriser l’expérience immersive à la réalité, les deux expertes sont toutefois claires. “La réalité virtuelle n’est pas plus addictive que d’autres expériences, tranche Helen Situ. Ca ne peut être addictif qu’à partir du moment où l’on aimerait toutes les expériences en réalité virtuelle et ce n’est pas le cas. Il ne faut pas sous-estimer le fait que les gens détesteraient être coincés dans un endroit où ils ne voudraient pas être.” A ce titre, l’éditrice estime qu’une publicité en réalité virtuelle “est beaucoup plus efficace et moins contraignante que la vidéo“. “Vous n’aimez pas ? Vous enlevez le casque. Vous n’avez pas la sensation d’être coincé comme dans ces publicités vidéo que vous ne pouvez pas passer sur les sites web.“
Finalement, la réalité virtuelle pourrait-elle remplacer la réalité ? “Non, jamais complètement, estime Helen Situ. Mais c’est un moyen de mieux la comprendre. Ca ne fait que nous plonger un peu plus profondément dans la réalité mais ça ne la changera ni ne la remplacera jamais.“
La publicité constitue d’ailleurs l’un des principaux relais de croissance pour les technologies liées à la réalité virtuelle. Mais les domaines d’application sont nombreux. “Imaginez ce que ça donnerait dans le domaine de l’#éducation : vous voulez expliquer à vos élèves ce qu’est une cellule sanguine ? Hop, vous les plongez au coeur même d’un corps, comme dans Le Bus Magique“, s’enthousiasme Helen Situ, évoquant la célèbre série des années 1990. La réalité virtuelle peut aussi être vectrice de lien social, “permettant à des personnes isolée de voyager ou d’entrer en contact avec leur famille qui réside loin“, explique l’éditrice.
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