La Loi Avenir Professionnel élargit la notion d’action de formation. Cependant, la qualification d’Action de Formation en Situation de Travail, l’AFEST, obéit à des critères assez précis. Après un premier engouement, il y a un risque de voir des entreprises se décourager, ayant le sentiment que les conditions sont trop difficiles à réunir. De fait, un diagnostic de faisabilité s’impose.
Quels sont les critères à réunir pour l’AFEST ?
L’article D6313-3-2 du Code du Travail précise que la mise en œuvre d’une action de formation en situation de travail comprend :
- L’analyse de l’activité de travail pour, le cas échéant, l’adapter à des fins pédagogiques,
- La désignation préalable d’un formateur pouvant exercer une fonction tutorale,
- La mise en place de phases réflexives,
- Celles-ci sont « distinctes des mises en situation de travail ». Elles visent à « utiliser à des fins pédagogiques les enseignements tirés de la situation de travail ». Elles permettent « d’observer et d’analyser les écarts entre les attendus, les réalisations et les acquis de chaque mise en situation afin de consolider et d’expliciter les apprentissages »,
- Des évaluations spécifiques des acquis de la formation qui jalonnent ou concluent l’action.
Quelles questions pour le diagnostic de faisabilité ?
- Faisabilité liée aux ressources disponibles
- Faisabilité liée à l’environnement de l’apprenant et du formateur
- Faisabilité liée au projet de l’apprenant et à celui du formateur
- Faisabilité liée aux conditions de travail et à son organisation
—————
Repéré depuis https://www.formation-professionnelle.fr/2019/11/12/afest-diagnostiquer-la-faisabilite/