Baisse du chiffre d’affaires, budgets en réduction, fortes attentes qualitatives des entreprises, perspectives sombres… Les prestataires de #formation sont sur le grill de la réforme.
Deux cent quinze prestataires de formation de plus de 100 000 euros de chiffre d’affaires, tous secteurs de formation confondus, ont été déclarés en défaillance pour la période du 1er janvier au 30 septembre 2015. À la même la période en 2014, ce chiffre était de 125 : le nombre de défaillances enregistre donc une hausse de 72 %.Pour les organismes de formation linguistique, l’impact est particulièrement important : de huit défaillances pour toute l’année 2008, le chiffre est passé à 18 fin septembre 2015, dont 13 organismes de plus de 100 000 euros de chiffre d’affaires, soit une hausse de 125 %.La FFP se retrouve dans la position inconfortable de « continuer à défendre des mesures qui permettraient de concrétiser les ambitions portées par les partenaires sociaux et le législateur », tout en évitant « l’effondrement d’un secteur de 150 000 salariés, essentiel à l’employabilité et à la compétitivité de notre pays ».En outre, les tendances sont mauvaises. Le quart des entreprises avouent une baisse de budget dès 2015, et un gros tiers (36 %) réduisent dès cette année leurs achats de formations externes, selon le baromètre du Groupement des acteurs et responsables de la formation (Garf), rendu public mi-septembre. Parallèlement.