Des innovations plus ou moins transférables
Le décompte officiel fait état d’un total de 98 dossiers de candidature, dont 84 associés aux trois premières catégories. Premier enseignement, les candidatures sont inégalement réparties, avec une majorité de dossiers (52), rattachés à la catégorie des actions présentées par les prestataires de formation. Un résultat, sinon souhaitable, au moins logique, selon Christian Janin, qui estime que Centre Inffo et le FPSPP ont globalement atteint leur cible. Ce qui est moins le cas pour les branches professionnelles et les réseaux syndicaux, comme en témoigne le nombre de dossiers plus réduit (14), reçus dans la catégorie Entreprises.
Poids du numérique
Les Innov’Trophées viennent aussi confirmer une tendance lourde qui associe spontanément innovation et #numérique, au point que la dimension technologique n’a pas même constitué un « facteur discriminant » aux yeux du jury, explique Christian Janin. Ce réflexe, qui s’observe dans d’autres champs que celui de la formation, n’est pas critiquable en soi dans la mesure où le numérique est effectivement porteur d’innovation à la faveur des nouveaux usages qu’il génère. Pour autant, Christian Janin ne manque pas de souligner qu’il convient de « s’attacher à vérifier si les outils technologiques et leur mise en œuvre répondent correctement et effectivement aux besoins réels des personnes et de l’économie ».
Dans le cadre de leur mission nationale de promotion du développement de la #formation et de l’orientation, le FPSPP [1] et le Copanef [2], en partenariat avec Centre Inffo, organisent la première édition des Innov’Trophées. À l’approche des résultats, Actualité de la formation.fr vous livre les premiers enseignements.