L’expérimentation a consisté pour l’enseignant à modifier le format rhétorique du cours, en s’appuyant sur un modèle de langage (LLM) pour en proposer plusieurs réécritures. Le même contenu conceptuel (ex. : cours sur l’expression de la sensibilité, l’autorité de la parole, éducation et émancipation) était reformulé selon différents styles : sous la forme d’un dialogue philosophique, d’un portrait, d’une courte histoire, ou encore d’un conte.

Finalités de l’expérimentation

Deux buts principaux guidaient cette expérimentation :

Diversifier les formats rhétoriques du cours.

Favoriser de nouveaux exercices d’écriture.

Ces exercices visent à renforcer la compréhension tout en développant la maîtrise de la langue et la créativité.

Usage du numérique

Le numérique intervient au moment de la préparation du cours, grâce à l’usage d’un LLM (modèle de langage) permettant la réécriture automatique du contenu original selon des styles différents. Cet usage n’avait pas pour but de remplacer l’écriture de l’enseignant, mais de favoriser l’exploration des registres et des formes rhétoriques, en exploitant au mieux, sans perte de temps, le cours initial.

Bilan critique

Les élèves ont manifesté un réel intérêt pour les formes narratives ou dialoguées, qui facilitent la compréhension d’idées abstraites – certains redécouvrant le contenu du cours sous un angle plus vivant et plus personnel, d’autres préférant malgré tout, en définitive, ce qu’ils ont appelé « le vrai cours ».

Reste une difficulté : le transfert des qualités développées lors de ces exercices d’écriture à la fois philosophique et littéraire, dans des travaux plus conventionnels.

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