Si les MOOC universitaires ne révolutionnent pas l’institution, d’autres MOOC s’avèrent efficaces et sources de plaisir.
Dès la fin de l’été 2018, on a vu apparaître dans la presse en ligne francophone des articles péremptoires sur la mort des MOOC. Tous écrits par de fins observateurs et praticiens de l’enseignement académique, ayant produit des MOOC pour différentes universités.
Du MOOC et du marathon
Leurs auteurs s’étonnent (ou font mine de s’étonner) par exemple du taux phénoménal d’abandon dans les MOOC. Qui dit abandon dit engagement à aller jusqu’au bout, à atteindre son objectif. Il n’y a pourtant rien de comparable entre un mooqueur et, disons, un amateur de marathon.
MOOC, success stories
Prenez par exemple le MOOC d’initiation à la botanique distribué à deux reprises par Tela Botanica. Près de 60 000 personnes ont suivi ce MOOC aux contenus exigeants. Leur activité en ligne équivaut à 90 000 heures (soit 11 700 journées) de formation. 22 % des inscrits à la 2e session ont obtenu leur attestation de formation.
Pas de recettes mais des points communs
Ces quatre exemples ont plusieurs points communs.
- Tous les MOOC cités sont extrêmement qualitatifs. La conception pédagogique est soignée, les médias aussi.
- Les participants sont invités à apprendre activement. A côté des discours, de l’action ! Y compris pour intégrer des savoirs dits abstraits. Oui, même regarder un tableau s’apprend en faisant !
- La communauté y joue un rôle fondamental, tout comme l’animation de cette communauté. Point capital : ils intéressent un large public, qui mobilise des habiletés et des motivations variées pour les suivre.
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Repéré depuis https://cursus.edu/articles/42070/ou-sont-les-mooc-a-succes-pas-la-ou-vous-les-attendiez#.W-HiUy17QW9