Le CPA, pour s’adapter au nouveau marché du travail et à ses mutations
Des parcours professionnels plus variés, de nouveaux métiers et de nouvelles formes d’emploi, l’ambition du CPA est de donner à chacun les moyens d’anticiper les transitions subies ou choisies pour mieux rebondir.
Quels sont les enjeux et les objectifs du CPA ?
Pour bien comprendre les enjeux du CPA, il faut repartir de la philosophie qui a conduit à sa création. Il s’agit d’un compte de droits dont l’objectif est de s’adapter aux nouveaux enjeux du travail et particulièrement au fait que désormais les parcours sont moins linéaires. C’est pour cela que les droits sont attachés à la personne et portables lorsque le bénéficiaire change d’univers professionnel.
Le CPA a également pour vocation de développer l’autonomie des usagers dans l’utilisation et la compréhension de ses droits. En effet, le CPA peut être utilisé sans intermédiaire pour les personnes qui le souhaitent, bien qu’il soit possible de se faire aider par un Conseil en évolution professionnelle (CEP) ou par l’entreprise.
Le CPA regroupe 3 comptes : le Compte personnel de #formation (CPF), le Compte prévention de pénibilité (CPP) et le Compte d’engagement citoyen (CEC).Comment le CPA s’articule-t-il avec le CPF ?
Ils sont très corrélés. Le CPA comporte 3 comptes, le CPF étant le plus ancien puisqu’il existe depuis 2015. Le dispositif prévoit un mécanisme de fongibilité des 3 compteurs. Les heures de CEC sont des heures CPF utilisables en complément (150 h + 60 h) mais qui peuvent également être utilisées seules. Il est également possible de transformer les points du CPP en heures CPF : le but est de permettre aux bénéficiaires de se tourner vers des métiers dans lesquels ils seront moins exposés.
En résumé, il existe bien 3 comptes distincts mais qui peuvent tous converger vers des heures CPF. Cela confère plus de droits aux usagers pour financer leur formation.
Parallèlement, les usages des droits CPF ont été élargis dans le but de renforcer la sécurisation des parcours ; il est désormais possible d’y intégrer un bilan de compétences, des actions d’accompagnement à la création d’entreprise ou encore le permis de conduire qui est souvent un frein à l’emploi.Quel conseil donneriez-vous aux entreprises adhérentes d’AGEFOS PME par rapport au CPA ?
Toujours dans cette logique d’information, je leur conseillerais de se tourner vers AGEFOS PME avec qui nous sommes en lien permanent sur le sujet. Les entreprises peuvent faire remonter toutes leurs questions à leur OPCA qui les relaient au ministère. Nous co-construisons également des réunions communes destinées à faire le point sur les situations rencontrées par les adhérents, dans l’objectif permanent d’améliorer collectivement le CPA.