De nos jours, le monde s’organise de plus en plus sous forme de réseaux. Réseaux sociaux mais également routiers, téléphoniques… Qu’en est-il en biologie ? Et plus précisement, pour notre organisme et pour notre cerveau ? La question est de savoir si chaque région de notre cerveau fonctionne de façon isolée ou au contraire forme un réseau cérébral.

On a longtemps pensé que ces zones avaient des fonctions distinctes (vision, audition, olfaction…), et œuvraient de manière isolée pour produire des comportements spécifiques. Mais, avec l’arrivée des nouvelles techniques d’imagerie cérébrale (Imagerie à résonance magnétique (IRM) et tomographie par émission de positon (TEP), etc.) les scientifiques ont mis en évidence une réelle communication entre ces différentes aires. Du coup, on peut facilement faire l’analogie entre ces réseaux cérébraux et les réseaux sociaux. Par exemple, les réseaux sociaux sont composés de sous-groupes de personnes partageant des centres d’intérêt communs (cuisine, lecture, genres ou artistes musicaux). De même, les aires cérébrales se regroupent pour former des comportements complexes tels qu’observer un paysage, réfléchir à une partie d’échecs, ou décider de traverser une rue.

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