“On apprend toujours seul mais jamais sans les autres” (Ph Carré). En formation, connecter les apprenants et leur donner la capacité de produire eux-même du contenu permet de faire émerger un foisonnement de savoirs parfois difficiles à recueillir auprès des experts.
Véritable DIY* de la formation, l’UGC** a un double avantage :
- produire rapidement des contenus de formation
- partager les savoirs utiles au plus proche des besoins des apprenants
Comment organiser, encadrer et piloter cette production de contenus par les apprenants ?
*Do It Yourself — ** User Generated Content
En tout premier, il faut instaurer un climat de confiance entre les apprenants, les experts et l’entreprise pour ne pas créer de crainte du jugement.
Ensuite, il faut fournir aux apprenants :
- des outils simples de production (Beedeez, Adobe Spark, Microsoft Sway, …)
- des exemples et des modèles
- un recueil des bonnes pratiques
- une communauté apprenante (qui peut être animée par les formateurs)
L’UGC a de nombreux bénéfices :
- renforcer l’engagement de l’apprenant devenu formateur occasionnel et de la communauté métier
- enrichir les parcours de contenus plus opérationnels
- contribuer à la création d’une culture de formation au quotidien, basée sur l’informel
- faciliter la circulation du savoir à l’intérieur de l’entreprise
- sécuriser le capital immatériel de l’entreprise
La semaine prochaine, nous parlerons de conception pédagogique frugale
et cette semaine, on vous parle aussi de :
- Visioconférence Green-IT,
- Qualiopi : valider avant tout l’atteinte des objectifs (selon ExperQuiz),
- 10 minutes, chrono !,
- du douzième homme,
- grignotage pédagogique,
- de l’effet whaouh !.
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