Etre formé, c’est être capable de se mettre en action, en toute autonomie. Il semblerait donc logique, que pour apprendre, il faille s’entraîner à agir sous contrôle. Donc, pratiquer.
Sauf que… bien souvent, la formation se contente d’expliquer comment faire (la théorie) puis après, pour la pratique, débrouille-toi !
Alors comment passer du modèle basé sur la transmission de connaissances à l’acquisition de compétences ?
Apprendre, c’est faire, se tromper, re-faire, se tromper un peu moins, re-re-faire, jusqu’à ne plus se tromper du tout.
Cela semble évident, et pourtant, les formations sont bien souvent uniquement de la transmission de connaissances (savoir) et non sur des expériences (faire).
Cette approche n’est pas nouvelle, elle date des années 80 et du constructivisme.
L’approche pédagogique basée sur l’action en situation se déroule en 4 étapes :
- identifier les activités opérationnelles à cibler
- décrire les activités, les compétences et les savoirs à mobiliser pour les effectuer
- définir les niveaux de réussite des activités opérationnelles ciblées
- concevoir les séquences pédagogiques pratiques, théoriques et d’évaluation
Cette approche de formation par la pratique est celle sur laquelle repose l’AFEST. Elle est très efficace, mais le prix à payer est un temps de formation bien plus long qu’une simple approche théorique d’acquisition de savoirs.
et cette semaine, on vous parle aussi de :
- c’est tendance : ça bouge chez les OF,
- du côté de la techno : aujourd’hui comme hier, c’est classe-virtuelle,
- du côté pédago : il y a lire… et lire,
- un peu de méthode : organiser la présence à distance,
- on cognite : illusion de contrôle – Vous êtes votre pire ennemi.
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