Au-delà des économies évidentes, l’abandon du papier a d’autres vertus. Ainsi, la numérisation des factures, reçus, demandes de clients et autres permet une centralisation sur un même réseau, accessible à tous ceux qui en ont besoin, au bureau ou via un portable. De quoi gagner jusqu’à 15 % de temps, selon les calculs de l’Ademe. Et de quoi améliorer la productivité en se consacrant à d’autres tâches… Les actions consenties en vue d’un bureau zéro papier présentent enfin un intérêt pour l’image de l’entreprise. Modernité et démarche environnementale sont en effet de plus en plus réclamées, aussi bien par les salariés, notamment les plus jeunes, que par les clients, les fournisseurs et le grand public.
Selon l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, chaque salarié utilise entre 70 et 85 kilos de papier par an, soit trois ramettes par personne et par mois, et les trois quarts des déchets produits par les entreprises en France. La consommation papier, certes en baisse depuis quelques années, représente un coût non négligeable pour une entreprise, puisqu’il se situe sur des niveaux de 10 000 à 25 000 euros par an pour une société d’une centaine de salariés. A cela s’ajoutent les dépenses annexes : achat de cartouches ou maintenance des imprimantes. Pis, les impressions inutiles représentent un coût de 400 millions d’euros par an en France, selon l’Ademe.