#mooc, e-learning, serious-games… le monde de la formation, à l’instar de l’ensemble de la société, est bousculé par le numérique, les réseaux sociaux et l’évolution des pratiques socio-culturelles. Faut-il absolument s’adapter à ces nouveaux outils et nouvelles pratiques ? Voici la question globale à laquelle je tâche de répondre par le détour de ces 7 questions “taboues”…
Tous les salariés ne savent pas apprendre en ligne d’une manière autonome (lire
“l’apprenant rêvé des Moocs”). Il faut aujourd’hui une bonne dose de motivation et d’organisation pour pouvoir suivre un xMooc tout en continuant son activité professionnelle. La démocratisation des Moocs et l’appel au plus grand nombre ont estompé la notion de
pré-requis en termes de compétences et d’accompagnement, qui sont pourtant des éléments clés dans la réussite d’un programme. C’est certainement en structurant plus finement leurs cours par niveau et par métier que les Moocs pourront continuer à se développer.
Les RH, doivent aussi accepter que les collaborateurs les plus autonomes se forment via les Moocs qui leur semblent les plus adaptés. Cela signifie aussi les outiller (a minima un accès à internet) et leur accorder les 3 heures de travail personnel requis en moyenne par les Moocs sur leur temps de travail.
L’autonomie n’est pas naturel ; cela s’apprend. Tout comme le management doit apprendre à développer une culture de la collaboration à distance. Les liens de subordinations restent mais changent de nature. C’est ça la transition numérique.
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