Il doit suivre le mouvement, mais se donner le temps d’une réflexion en profondeur. Ne pas raisonner à court terme mais avoir une vision à dix ou quinze ans, qui correspond au rythme d’évolution des mentalités. Concrètement, il s’agit de revoir les programmes, mais surtout de rendre de la liberté aux enseignants, tout en définissant des jalons, des points de passage.

Mais le véritable changement se fera à partir des initiatives de terrain. Ainsi, les classes inversées suscitent aujourd’hui un fort intérêt aussi bien en France et en Belgique qu’en Angleterre, aux Pays-Bas ou encore au Québec ou en Amérique latine : dans tous ces pays, on en parle. Il y a un effet de masse qui peut bouleverser la pédagogie. Sans être révolutionnaire, je souhaite de manière raisonnable donner des perspectives d’évolution qui aillent dans le sens d’une ouverture plutôt que d’un cloisonnement.

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Article de fduport sur Numérique & pédagogie | Scoop.it

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