Réalité virtuelle, augmentée, mixte, métavers… Ces nouvelles technologies, à travers les expériences immersives, sont propices à l’apprentissage, aux loisirs et à la vente en ligne. Et ce n’est qu’un début. D’autres usages sont à inventer.

« Tout le marché du virtuel est en ébullition », constate Alexandre Bouchet, directeur du salon international Laval Virtual, consacré aux réalités virtuelle (RV) et augmentée (RA). « L’arrivée de nouveaux équipements à bas coût, comme les casques de réalité virtuelle, a permis aux entreprises et aux particuliers de vivre des expériences immersives. »

Des EdTechs à foison

Apprendre une langue grâce à la réalité virtuelle ? C’est la promesse deBeyond Words, une start-up montpelliéraine de cinq salariés, créée en 2020. « C’est l’an dernier au Bett de Londres, un salon britannique de l’enseignement et de la technologie, que j’ai compris l’intérêt de la réalité virtuelle dans l’apprentissage des langues », explique Maria Grazia Le Mura, la fondatrice.

Après deux ans de recherche et développement, l’entrepreneuse propose ses formations immersives grâce à un casque virtuel.« L’utilisateur se retrouve plongé dans une situation de la vie réelle, par exemple dans un commerce, où il doit dialoguer en anglais ou en espagnol. » Un pari réussi pour cette ancienne formatrice : « Nous avons plus de 500 entreprises ou écoles qui utilisent notre solution. »

Rien d’étonnant pour Alexandre Bouchet, « Le secteur de la formation virtuelle est l’un des plus prolifiques en start-up », souligne celui qui est aussi directeur de Clarté, un centre de ressources technologiques lavallois spécialisé dans la RV et RA. C’est le cas de jeunes pousses comme Reviatech, Uptale ou encore LearnMeUp. Mais la formation virtuelle est loin d’être le seul segment à séduire clients et investisseurs.

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