L’opinion des salariés et des candidats français sur l’intelligence artificielle (IA) est mitigée, bien que 40 % pensent qu’elle impactera positivement leur emploi, avec une demande croissante de formation en IA, particulièrement chez les jeunes actifs et les cadres.
Sans surprise, l’optimisme décroît avec l’âge. Si 52 % des 18-34 ans accueillent favorablement l’arrivée de l’IA, la proportion tombe à 37 % pour la tranche des 35-44 ans et dégringole à 18 % au-delà.
En revanche, les salariés français se retrouvent, quel que soit leur âge, pour demander à être mis à niveau. 32 % des 45-65 ans, 29 % des 35-44 ans et 28 % des 18-34 ans citent spontanément l’IA dans leurs souhaits de formation au cours des douze prochains mois.
Ces résultats sont corroborés par une autre étude, publiée par l’Apec et portant sur la seule population des cadres. 53 % des sondés souhaitent bénéficier d’une formation sur l’IA appliquée à leur métier. Et de la formation à la pratique, il n’y a qu’un pas qui se franchit de plus en plus rapidement. En mai, 26 % des cadres déclaraient que l’utilisation des outils IA est acceptée et encouragée dans leur entreprise, contre 18 % en novembre.