L’IGAS vient de publier un rapport qui ne ménage pas ses critiques..
6 ans après la réforme de 2018, le bilan est à mi-chemin entre l’enthousiasme… et le soupir. 😅

Oui, les ex-Opca ont été transformés.
Oui, le financement de l’alternance a tenu bon, malgré les fusions, le Covid et les bugs de SI.

Mais l’esprit initial ?
La promesse stratégique ?
Le soutien aux petites structures ?
Encore trop souvent aux abonnés absents.

🧯Ce que l’IGAS pointe du doigt :
– des écarts d’efficience considérables entre les 11 Opco
– une gouvernance parfois cadenassée
– des logiques trop gestionnaires et peu visionnaires
– une contribution floue à la montée en compétences des actifs

Pour un outil devenu aussi central dans le financement de la formation pro et de l’apprentissage, c’est plus qu’un rappel à l’ordre.
C’est une interrogation sur leur ADN même.

Doivent-ils continuer à être des guichets ?
Ou doivent-ils devenir des boosters stratégiques pour les branches, les TPE-PME, les territoires ?

Le rapport ne manque pas de propositions :
🔹retour à des missions plus ciblées
🔹montée en puissance sur l’analyse des besoins
🔹mutualisation d’outils
🔹conditionnement aux résultats

Mais il dit une chose essentielle :
Ce qu’on attend des Opco, ce n’est pas un meilleur logiciel.
𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞.
𝐄𝐭 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭.

Parce que quand on parle compétences, on ne fait pas de l’excel.
On parle d’avenir. D’inclusion. De compétitivité. D’emplois.

C’est une question politique.
Et citoyenne.

Et vous, les pros de la formation :
Que voulez-vous vraiment construire avec les Opco ?
Quel avenir, au-delà des tableaux Excel ?

Comment faire mieux.
Pas en théorie.
En vrai.

Partagez cet article

Toute l'actualité ILDI