Cinq comportements des “Z” en formation…
Petite précaution avant d’expliquer comment nos “Z” fonctionnent en formation : les comportements que nous allons passer en revue, les concernent au premier chef. Cela ne signifie pas que les autres générations présentes dans les entreprises (Y, X et les derniers Boomers encore en activité salariée) sont incapables d’apprendre comme le font les “Z”. En fait cela sera peut-être moins naturel au début pour eux ou cela leur demandera un petit d’effort d’adaptation.
- Une évidence : ces jeunes ont grandi au tournant des années 2000, celles de l’explosion des technologies numériques de l’information. Ils apprennent en ligne, en réseau et avec des supports & applications numériques ! Comme le faisaient les générations antérieures, certains apprennent encore avec des livres, des manuels et des cahiers, mais cela peut leur demander un effort !
- A cause de leur exposition permanente aux écrans et à de multiples sollicitations “numériques”, il semble que leur temps maximal d’attention et de concentration diminue régulièrement (ce serait aussi le cas de toute personne passant par exemple plusieurs heures par jour sur son smartphone, indépendamment de son âge, ). Le philosophe et académicien Michel Serresl’avait repéré dans son court essai “Petite Poucette”.
Ils apprécient les séquences formatives courtes, concrètes, interactives, quitte à en vivre plusieurs successivement… - Ils reçoivent et traitent de l’information via des sources très diverses : plusieurs réseaux sociaux, des vidéos, des podcasts, des applications de messagerie instantanée, de partage, des communautés, y compris autour de jeux, etc.
Ils sont évidemment multimodaux ! - Ils aiment “résonner” et “raisonner” en communautés et aussi apprendre en petits groupes, en se retrouvant IRL (In Real Life), comme on dit en Globish !
- L’équivalent des milliers de bibliothèques et contenus accessibles instantanément via internet, leur donne le sentiment que tout savoir est à portée de quelques clics (ou doigts) sur une interface numérique.
Ce pseudo “omni-savoir” les conduit à adopter des comportements assez autonomes et auto-dirigés dans leurs apprentissages et débuts de parcours en entreprises…
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