Imaginez, vous êtes inscrit à une formation, vous vous rendez sur place et, dans l’ascenseur, vous croisez une personne souriante qui vous tient la porte et qui se rend au même étage que vous. Vous échangez rapidement, vous le/la trouvez sympathique et plein(e) d’humour (il/elle a ri à votre jeu de mots pourri sur l’ascenseur et a même rebondi, c’est dire).

La force des premières impressions

Comme dans ce scénario fictif, il est fort probable que vous soyez régulièrement victime à votre insu de l’effet de halo : ce biais cognitif affecte notre perception des choses et nous conduit à attribuer à quelqu’un ou à quelque chose tout un ensemble de traits sur la base d’une seule caractéristique particulière que nous avons pu observer. Autrement dit, notre cerveau se base sur une observation spécifique (« cette personne est souriante… ») pour en extraire un jugement plus global – et parfois, il faut le dire, plus capillotracté (« … elle est donc forcément sympa, sociable, intelligente, philanthrope, etc. »).

L’effet de halo, un biais à double tranchant

 Si nous nous laissons ainsi manipuler par notre système cognitif, c’est que celui-ci va naturellement trier les informations qu’il reçoit pour les faire coïncider au maximum avec notre première impression.

Que retenir pour la formation ?

– la première impression est très importante, ne la négligez pas !
Si vous êtes formateur notamment, n’oubliez pas que les premières minutes d’échange sont déterminantes et influencent très fortement la perception générale que l’on aura de vous.

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Repéré depuis https://sydologie.com/2019/12/les-biais-cognitifs-2-leffet-de-halo/

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