” Qu’y a-t-il de commun entre une expression algébrique, l’expression d’un gène et une expression familière ? Entre une fonction digestive, une fonction affine et une fonction grammaticale ? Entre l’expansion du groupe nominal et celle des Trente Glorieuses ? Entre un pronom réfléchi, un rayon réfléchi et un élève réfléchi ?” Voilà quelques raisons bien communes de commettre des erreurs en classe. Car les erreurs sont le pain quotidien de l’enseignant. Dans cet ouvrage, qui est devenu un classique, Jean Pierre Astolfi en fait la liste et invite à les décrypter. Parce que les élèves progressent de leurs erreurs. Jusqu’au 14 juillet, le Café pédagogique vous fait cadeau de ce livre fondateur pour votre adhésion à l’association éditrice du Café pédagogique.
L’ouvrage aborde finalement des aspects psychologiques qui ont aussi leur place dans le traitement de l’erreur comme son rapport à l’angoisse et la violence. Ajoutons une dernière réflexion de JP Astolfi qui parle des erreurs de la machine éducative et qui résonne curieusement aujourd’hui. ” La quête d’une introuvable « bonne #méthode » nous protégerait en quelque sorte contre la réalité des acteurs, et d’abord contre nous-mêmes. Elle constituerait un évitement de la rencontre personnelle avec d’autres sujets. Là pourrait résider la racine de cette difficulté que nous avons notée, à prendre en charge les situations d’#apprentissage comme elles sont. Réintroduire l’observateur dans la situation, tel est le défi d’un traitement didactique in situ des erreurs”.

Jean-Pierre Astolfi, L’erreur, un #outil pour enseigner, ESF Sciences humaines, ISBN : 978-2-7101-3247-9

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