Trop souvent encore, l’erreur fait peur. Elle est associée à l’encre rouge du professeur, au regard en biais d’un proche ou d’inconnus ; elle est associée à des émotions négatives que l’on souhaite à tout prix éviter.

Apprendre, c’est accepter de se tromper. Apprendre, c’est se remettre en question, c’est confronter à la réalité ce que l’on croit et ce que l’on pense savoir. Comme le souligne Stanislas Dehaene dans son ouvrage Apprendre !, la plupart des réseaux de neurones “observent leurs erreurs et s’en servent pour ajuster leur état interne dans la direction qui leur paraît la mieux à même de faire disparaître cette erreur.” (Dehaene 49)

Se tromper et rater doivent être compris comme faisant partie d’un apprentissage, c’est notamment ce que fait remarquer Stanislas Dehaene en considérant le retour sur erreur comme l’un des 4 piliers fondamentaux de l’apprentissage (accompagné de l’attention, l’engagement actif et la consolidation). Toute tentative infructueuse doit donc être accompagnée d’une rétroaction positive, et cela aussi bien pour les individus que pour les organisations.

Reprendre ses erreurs avec bienveillance, c’est la meilleure façon de lutter contre le fatalisme pour ainsi aller de l’avant.

—————

Repéré depuis https://tiny-coaching.com/index.php/2022/09/29/09-22_quand-la-formation-et-linnovation-ne-font-quun/

Abonnez-vous à notre Newsletter : https://digital-learning-academy.com/abonnement-newsletter

Partagez cet article