Les différentes mesures de contrôle du marché du CPF mises en place en 2022-2023 ayant réduit de presque 400 millions la dépense de France compétences, l’instauration du reste à charge sur l’usage du compte personnel de formation est « moins urgente », affirme Olivier Dussopt. Mais elle reste cependant une possibilité de régulation à la main des pouvoirs publics.
C’est un petit espoir que le ministre du Travail vient de susciter pour les acteurs de la formation actifs sur le marché du compte personnel de formation. Eux qui vivaient depuis presque un an sous la menace de la mise en place d’un reste à charge pour tout achat de formation par l’intermédiaire du CPF peuvent pousser un « ouf » de soulagement.
La raison ? Jeudi dernier, dans les colonnes de nos confrères de L’Opinion, Olivier Dussopt leur promettait un nouveau sursis dans l’application du ticket modérateur : « Grâce au nettoyage du catalogue des formations, à la lutte contre les fraudes et à la sécurisation du portail d’inscriptions, le CPF devrait finalement coûter un plus de 2 milliards d’euros en 2023, soit 400 millions d’euros de moins que prévu initialement. » Dans ces conditions, la mesure d’économie est jugée « moins urgente ».