Si le métier de DRH fait l’objet de nombreuses publications parlant de sa « nécessaire transformation », on peut au moins constater que l’intitulé de sa fonction n’a pas changé : Directeur des ressources humaines. Il n’en va pas de même pour le responsable formation, désormais désigné sous le (long) vocable de « Responsable formation et développement des compétences ». Un changement fondamental et un véritable challenge pour ceux qui exercent cette profession.
Un mouvement de fond porté par la loi Avenir professionnel
Cette évolution lexicale était inévitable, car corrélée à celles des modèles économiques depuis une quinzaine d’années. Avec la révolution digitale, devenue perpétuelle, les organisations ont besoin de s’adapter de plus en plus rapidement à de nouveaux marchés, de nouveaux métiers : il leur faut en permanence renouveler les compétences pour relever les défis qui se posent à elles. Preuve de cette accélération, un large pourcentage de salariés exerce aujourd’hui un métier qui n’existait pas il y a cinq ans. Une étude affirme même que 85% des métiers de 2030 n’existent pas aujourd’hui !
Le plan de développement des compétences, symbole de la mue d’une fonction
Depuis le 1er janvier, le plan de formation laisse place au plan de développement des compétences. Cette évolution de l’ancien outil est symbolique.
En devenant des responsables du développement des compétences, les responsables formation vont donner à la fonction formation une dimension de plus en plus stratégique au sein de l’entreprise. L’adaptabilité et le pragmatisme dont ils feront preuve, mais aussi leur niveau d’exigence sur des questions comme l’évaluation de la formation et le choix des organismes, seront leurs meilleurs atouts pour faire progresser conjointement l’entreprise et ses salariés.
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