Quelles sont aujourd’hui les actions concrètes du Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie ?
A. G. – Le CMA rassemble une multiplicité d’acteurs divers : économiques, de la vie publique, de l’#éducation, de la #formation professionnelle, de l’enseignement supérieur… pour créer avec eux de l’intelligence collective. Il initie, stimule et accompagne les réflexions sur les ATLV et promeut des actions qui y sont directement liées.
Que pensez-vous du projet de réforme en France ?
A. G. – Tout ce qui va sans le sens d’une appropriation de ses propres compétences par l’individu (CPF) va dans le bon sens mais cela ne suffit pas : il faut à la fois accompagner les organisations à devenir véritablement « apprenantes », c’est-à-dire à apporter aux salariés des compétences multiples et pas seulement techniques, et il faut aussi que les territoires de toutes dimensions deviennent des écosystèmes dynamiques générateurs d’ATLV pour tous.
Est-il facile de vous rejoindre ?
A. G. – Nous sommes une association 1901 de droit français, Nous avons fixé une cotisation modeste pour qu’un maximum de personnes physiques du monde entier puissent nous soutenir et nous rejoindre. La seule condition est de s’engager au respect de la Charte de valeurs et de comportements du CMA.
Le Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie (CMA), devenu en 2017 une ONG internationale, partenaire officielle de l’Unesco, s’implique pour un droit d’accès sans conditions aux apprentissages tout au long de la vie. Alexandre Ginoyer, son nouveau président, présente sa feuille de route.