La #formation , oui, mais pas n’importe comment. C’était, en substance, le message délivré lors du colloque RH et réforme de la formation professionnelle organisé le 22 septembre au siège d’IBM France par le centre de formation d’apprentis du groupe IGS. L’occasion de rappeler que le “tout-#digital” a aussi ses limites.

 Des salariés réticents à la démarche #e-learning, c’est aussi la crainte de la direction formation d’Axa qui mise énormément sur le numérique dans le cadre de sa politique de développement des compétences de ses collaborateurs et de réduction de ses coûts de formation.“Le digital ne fait pas partie de l’ADN de certains de nos collaborateurs”, reconnaît Séverine Lacostaz, directrice formation du géant de l’assurance. “Le risque, c’est qu’avec la formation numérique, les collaborateurs, laissés à eux-mêmes, ne se forment plus du tout. Pour promouvoir le digital learning, il est d’abord nécessaire de provoquer une révolution culturelle au sein de nos équipes”.

 “Avec le développement du numérique, on va passer d’une formation en stock à une formation en flux. Il existe un risque non négligeable que ceux qui jouent le jeu de la formation continue par ce biais soient ceux qui disposent déjà d’un niveau de formation initial élevé. Il faudra être vigilant face à cela”, prévient Marc Dennery, directeur du cabinet de conseil en innovation pédagogique C-Campus.À ses yeux, seul un accompagnement de terrain – et donc présentiel – est susceptible de garantir le succès d’un parcours formatif digital. Mais surtout, c’est la carotte qu’un apprenant est susceptible de décrocher à l’issue de son qui constituera la motivation nécessaire à son entrée dans le cycle de formation.

 De quoi réfléchir aussi à la fonction du dans ce nouvel environnement qui, à l’avenir, devra se considérer davantage comme un “développeur de talents” que comme un enseignant lambda.

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