Les chatbots existent depuis des années mais jusqu’à présent, ils étaient souvent plus « bots » que « chat », autrement dit plus robotisés que portés sur la conversation. Avec le développement de l’Intelligence Artificielle (IA) générative, l’utilisation de ces assistants conversationnels virtuels pourrait évoluer de manière significative dans les années à venir.
On peut faire l’hypothèse que l’IA va les rendre plus sophistiqués, plus spontanés, et donc plus performants, loin de la représentation qu’on peut en avoir aujourd’hui. On ne s’étonnera donc pas que les organismes de formation s’y intéressent pour accompagner leurs apprenants, le Cnam en tête ! Est-ce à dire que les chatbots vont se transformer en « tuteurs virtuels », au même titre que les formateurs dans les enseignements à distance ?
Living lab Sofa : pourquoi avoir ajouté des chatbots dans certains cours du Cnam ?
Vincent Dalmeyda : l’idée de départ était d’expérimenter et d’observer la faisabilité et la pertinence technique de cet outil. Nous avons saisi l’offre d’un prestataire qui voulait tester et développer un chatbot en situation réelle. Nous avons circonscrit l’expérimentation à une dizaine de cours.
Karine Debec : nous étions dans la même logique d’opportunité et d’expérimentation pour voir s’il pouvait apporter un service supplémentaire aux apprenants. Nous recherchons des moyens de renforcer l’engagement des apprenants en Formation ouverte et à distance. Nous avons commencé par trois cours au semestre 1, puis cinq cours au semestre 2, en demandant au développeur de faire évoluer l’outil.